Renaissance



L’astre brûlant darde ses chauds rayons sur moi
Et embrasse tout mon cœur comme un doux baiser.
Il enveloppe ma peau de ses longs bras de soie
Et voile mes yeux d’une tendre cécité.

Je sens le bien-être
Conquérir mon âme.
Mourir et renaître.

Lumière étrange, prisme aux mille et un éclats
Montre-moi tes joyaux, offre-moi un havre.
Pénitent et contrit, d’attendre je suis las
Comme de quitter ce putride cadavre.

Paradoxe infini,
Serein, je le clame,
Je suis mort, mais je vis.